Le procureur de la République de Grenoble en dévoilera davantage lundi matin, mais tout porte à croire que le jeune homme de 22 ans arrêté vendredi est bien le fameux « violeur roux à la trottinette » qui traumatise Grenoble et ses environs depuis plusieurs semaines. Les indices graves qui pointent vers lui ont conduit ce dimanche un juge d’instruction grenoblois à le mettre en examen.
Selon Arnaud Lévy-Soussan, l’avocat du suspect, la mise en examen concerne l’ensemble des sept faits visés par l’files judiciaire et commis entre le 8 février et 17 mars : deux viols commis à Grenoble et Saint-Martin-d’Hères les 11 et 16 mars, une tentative de viol le 16 mars à Grenoble, une agression sexuelle et des violences avec arme le 17 février à Grenoble, une tentative d’extorsion le 8 février à Saint-Martin-le-Vinoux, et des violences à Grenoble le même jour. D’après le Dauphiné Libéré, une huitième victime pense avoir été agressée dès décembre par ce trottinettiste entièrement vêtu de noir. Elle a déposé plainte jeudi.
La détention provisoire requise
Placé en garde à vue vendredi soir, le jeune homme pâle et un peu replet, originaire de Fontaine et a priori parfaitement intégré socialement, a été confondu par son ADN dans au moins un des deux viols. « Il peut lui être imputé de façon sûre », avait d’ores et déjà indiqué Eric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble.
D’autres éléments sont sûrement venus étayer le file. Le parquet a requis le placement en détention provisoire du mis en examen. Ce dernier doit être conduit en début de soirée devant un juge des libertés et de la détention, à qui appartient la décision.