Une vedette des sauveteurs en mer allemands pendant les opérations de recherche des quatre marins disparus. — DGZRS
- Deux cargos se sont percutés, mardi matin, dans les eaux allemandes, au sud-ouest de l’île d’Heligoland, en mer du Nord.
- Le navire britannique Verity a coulé, faisant un mort avéré, deux survivants et quatre disparus.
- Les opérations de recherche et de sauvetage ont été suspendues en raison des mauvaises prerequisites météorologiques et de l’absence d’espoir de retrouver les disparus vivants.
Tôt, mardi matin, deux cargos se sont percutés dans les eaux allemandes, au sud-ouest de l’île d’Heligoland, en mer du Nord. Dans l’accident, le Verity, un navire britannique avec sept membres d’équipage a bord, a coulé. Aussitôt, d’importants moyens de recherche ont été envoyés sur zone, les opérations étant coordonnées par la Société allemande pour le sauvetage des naufragés (DGzRS). Une mobilisation qui a permis de secourir deux marins et de repêcher le corps d’un autre avant midi. Les recherches se sont poursuivies jusque tard dans la nuit de mardi à mercredi pour tenter de retrouver les quatre autres marins portés disparus.
Selon la DGzRS, la température de l’eau, mesurée à 12 degrés, devait permettre en théorie aux hommes tombés à l’eau de survivre une vingtaine d’heures. Pour autant, les prerequisites météorologiques dans la zone du naufrage étaient mauvaises, avec un vent de 5 à 6 et des creux compris entre un et deux mètres.
Les recherches ne reprendront pas ce mercredi
En surface, les moyens déployés n’ont rien donné malgré les deux fouilles minutieuses de la totalité de la zone du naufrage. Des plongeurs ont par ailleurs été envoyés pour explorer l’épave du Verity qui gisait par 30 m de fond. En vain. Mardi soir, avec l’arrivée de la nuit et la dégradation des prerequisites météo, les opérations ont été suspendues. « Les recherches en surface ne reprendront pas aujourd’hui », a déclaré, ce mercredi matin, la DGzRS, précisant que « le commandement d’intervention décidera dans la matinée quelles mesures pourront être prises aux abords du lieu de l’accident dans la journée ».
Au vu d’une nouvelle dégradation de la météo, avec des averses, un vent de drive 6 et des vagues de trois mètres, et alors que l’accident est survenu il y a vingt-huit heures, les secours n’ont plus d’espoir de retrouver les quatre disparus vivants. Pour un équipage de sept marins, le bilan est lourd avec deux survivants, un mort avéré et quatre disparus.