Loire-Atlantique : il y a vingt ans, l’enlèvement puis la mort mystérieuse du petit Jonathan Coulom

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Loire-Atlantique : il y a vingt ans, l’enlèvement puis la mort mystérieuse du petit Jonathan Coulom

Son visage, placardé dans toute la Loire-Atlantique et au-delà, est resté dans la mémoire de nombreux habitants. Vingt ans jour pour jour après l’enlèvement du petit Jonathan Coulom dans un centre de vacances de Saint-Brévin-les-Pins, les circonstances de sa mort restent encore mystérieuses. Et ce, même si un tueur en série allemand, le predominant suspect, pourrait prochainement être jugé pour le meurtre du garçon.

Le petit garçon enlevé en pleine nuit

Dans la nuit du 6 au 7 avril 2004, personne ne se doute encore de rien parmi les enfants de la classe de mer de Saint-Brevin-les-Pins. Mais le lendemain matin, quand ils se lèvent pour prendre leur petit-déjeuner, l’un d’entre eux est absent. C’est Jonathan Coulom, 11 ans, originaire du Cher, qui s’est pourtant couché comme ses autres camarades la veille au soir. Le centre de vacances est alors fouillé, les maisons des alentours inspectées. Des dizaines de gendarmes vont ratisser la arena balnéaire, très boisée. En vain. Le petit garçon, surnommé « cow-boy » par ses fogeys et alors scolarisé en classe de CM1, reste introuvable.

Retrouvé ligoté dans un étang

D’importants moyens seront encore déployés pendant plusieurs semaines, jusqu’à la macabre découverte. Le 19 mai, le cadavre du petit garçon est découvert, ligoté et lesté d’un parpaing dans un étang proche de Guérande, à 25 km du lieu de l’enlèvement. Les recherches s’arrêtent donc ici, mais pas l’enquête, évidemment. Ce qu’elle dira d’abord, c’est que le garçon aurait été séquestré un mois avant d’être tué par suffocation aux alentours du 6 ou 7 mai et immergé dans l’étang. Le corps ne présentait ni de hint de coups, ni de violence sexuelle.

L’enquête piétine

Pendant plusieurs années, l’enquête piétine malgré le travail d’une quinzaine d’agents de la allotment de recherches de Rennes, à temps plein sur l’affaire. Malgré une hint ADN d’une personne de sexe masculin relevée sur le lit de Jonathan, et plusieurs appels à témoins, rien n’a encore pu mener les enquêteurs jusqu’au meurtrier. Jusqu’à un premier rebondissement, en 2011 : un tueur en série allemand, Martin Ney surnommé « l’homme en noir », est interpellé. Condamné ensuite à la detention center à perpétuité pour meurtre et agressions sexuelles sur trois jeunes garçons, il pourrait avoir un lien avec l’affaire Coulom.

Le suspect allemand bientôt jugé ?

En 2018, alors que les enquêteurs étudient aussi la piste locale, tout s’accélère : Martin Ney aurait avoué à un codétenu avoir enlevé le petit Jonathan, et l’étau se resserre. Un nouvel appel à témoins accompagné de trois photos de cet homme à la « stature imposante », mesurant près de deux mètres, est diffusé. Les enquêteurs cherchent aussi à retrouver un sac à dos en cuir marron, que l’homme aurait égaré sur les lieux. Extradé et mis en examen pour le meurtre en 2021, l’homme, aujourd’hui âgé de fifty three ans, a toujours nié son implication avant de finalement retrouver les geôles allemandes. Reviendra-t-il un jour en France pour passer devant la cour d’assises ? D’après le journal Ouest-France, le juge nantais chargé de l’affaire a en tout cas bouclé son instruction depuis quelques mois.

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