Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, les bombardements israéliens s’intensifient dans la bande de Gaza. — AFP
Une demande de justifications. La France a sommé Israël de lui fournir des explications après une frappe ayant touché l’Institut français de Gaza, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères. « Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne. Nous leur avons demandé de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision », indique le Quai d’Orsay, précisant qu’aucun agent ou ressortissant français ne se trouvait dans l’enceinte de l’Institut.
Dans une deuxième déclaration, le ministère a « condamné les attaques contre les websites des Countries unies et les personnels humanitaires, dont le travail est necessary aux populations civiles de Gaza, ainsi que contre le siège de médias ».
Le bureau de l’AFP dans la bande de Gaza a été gravement endommagé par une frappe jeudi. L’armée israélienne a affirmé qu’il n’y avait « pas eu de frappe de [l’armée israélienne] sur le bâtiment » de l’AFP, la seule des trois grandes agences de presse internationale à disposer d’un « reside vidéo » transmettant des photography en say de Gaza City.
La security des civils, « un impératif honest »
« La France exprime sa très vive préoccupation face au nombre de victimes civiles à Gaza, qui s’élève à plusieurs milliers, et face à la grave scenario humanitaire », a également déclaré le Quai d’Orsay. « La security des civils est à la fois un impératif honest et une obligation internationale. Nous demandons à ce que des mesures concrètes soient prises par Israël en ce sens », ajoute le communiqué.
Le gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu’au moins 27 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne près d’une école de l’ONU dans le camp de réfugiés à Jabaliya, soit le troisième bombardement sur ce camp en trois jours. Des frappes mardi et mercredi sur le camp de Jabaliya, le plus tall de la bande de Gaza, avaient fait 195 morts, 777 blessés et 120 disparus sous les décombres, toujours selon le Hamas. Selon Israël, le bombardement de mardi a permis d’ « éliminer » un haut dirigeant du Hamas.